Louis De Jaeger
1 mrt. 2024
La définition d'une forêt vivrière est la suivante : • une forêt conçue par un être humain
• écosystème
• composé de différentes couches
• qui consiste principalement en une polyculture de
• cultures pérennes et ligneuses
• où la production alimentaire joue un rôle important.
Différentes couches dans une forêt alimentaire
Repensez à la précédente promenade que vous avez faite dans les bois. Vous voyez toutes sortes d’arbres et de plantes qui forment ensemble un écosystème. On peut diviser toutes les plantes qui y poussent en catégories en fonction de la place qu'elles occupent dans la forêt. Vous levez les yeux et voyez de très grands arbres de plus de 15 mètres de haut. En dessous, vous verrez des arbres plus petits qui peuvent atteindre seulement 8 mètres de haut. Sous ces arbres vous verrez divers arbustes, en contrebas vous verrez des plantes herbacées qui recouvrent le sol.
Une forêt existante comme source d'inspiration pour votre forêt alimentaire
Si vous repensez plus loin à cette promenade, n'oubliez pas qu'elle est pleine de lierre. Au sol comme en hauteur dans les arbres. Si vous regardez attentivement le sol lors de votre promenade en forêt, il y a de fortes chances que vous aperceviez également des champignons. Il s'agit de la structure naturelle d'une forêt, composée d'un certain nombre de couches ou d'étages.
Une forêt alimentaire imite une forêt naturelle
Lorsque vous concevez une forêt alimentaire, vous imitez une forêt normale, à la différence que vous utilisez autant de plantes comestibles que possible et que vous créez plus d'espaces ouverts. Ces espaces ouverts sont nécessaires dans notre climat pour que votre forêt alimentaire bénéficie de suffisamment de soleil.
Une forêt alimentaire se compose de treize couches :
Le bas standard
La demi-tige basse
Le gros buisson bas
La tige basse basse
La petite couche de fruits (framboise, myrtille...)
Les plantes vivaces (asperges, rhubarbe...)
Les plantes annuelles (tomates, carottes, céréales...)
Les couvre-sols (trèfle, oxalis, hellébore...)
La couche souterraine (tubercules, bulbes)
Les champignons (shiitake, pleurotes...)
La couche grimpante (raisins, passiflore...)
Les animaux (volailles, moutons, vaches...)
La couche d'eau (plantes de rivage, plantes aquatiques, poissons...)
Pour présenter la complexité de manière structurée, nous avons établi une division très claire. En réalité, ces différentes couches se chevauchent et parfois même s’entrelacent.
Souhaitez-vous en savoir plus sur la conception de forêts vivrières ? Alors lisez « Concevez votre propre forêt alimentaire » du fondateur du commensaliste Louis De Jaeger ou réservez un appel téléphonique sans engagement avec l'un de nos commensalistes.